Comment observer des animaux sauvages pendant un voyage en Europe
Partir en randonnée, prendre son temps, bivouaquer, vous êtes nombreu·x·ses à apprécier ces moments de communion avec la nature. S’il est facile d’apprécier les paysages, les lumières et les végétaux, observer les animaux sauvages relève souvent du challenge!
En effet, l’humain est craint! Partout où il passe, les animaux se cachent. Avant de vous donner des conseils pour augmenter vos chances d’observer des animaux sauvages, je voudrais vous parler d’éthique et du respect de l’espace d’autrui.
Observer des animaux, mais l’éthique avant tout !
Les animaux sauvages ont besoin de se sentir en sécurité, il en va de leur bien-être, voire de leur survie. Si vous voulez vous lancer dans une aventure naturaliste, même le temps d’un voyage, vous devez respecter les espèces que vous souhaitez voir. Cela signifie que vous devez rester discret, ne jamais interagir avec eux, respecter leur intimité et leurs espaces. Dans le cas contraire, vous ne ferez que leur faire prendre des risques inutiles. Merci donc de prendre conscience de l’éthique qui accompagne toute volonté d’observation de la vie sauvage.
Quels animaux est-il facile d’observer pendant un voyage ?
Tous les animaux ne sont pas faciles à observer. Pour certaines espèces, cela relève du défi. Cela dépend de l’espèce donc, mais aussi du pays, de la région, de l’environnement. En France par exemple, il est très difficile d’observer des animaux sauvages du fait de la pression de la chasse, tandis qu’en Ecosse vous pouvez vous tenir à quelques mètres d’un cerf sans qu’il ne montre de signe de stress. De la même manière, les renards roux en France sont très craintifs, tandis que dans les endroits où la chasse est interdite, comme les villes ou certaines régions de Scandinavie, ils n’ont absolument pas peur de l’humain.
Pour savoir si les animaux sont globalement craintifs dans une région, renseignez-vous sur la pratique de la chasse, ça vous donnera une première indication.
Par ailleurs, certaines espèces sont quasiment impossibles à observer. En tout cas, pas après quelques jours sur le terrain. Je peux vous citer comme exemple les lynx ou les loups en Europe.
Si vous n’avez fait d’observation animalière, ou si vous êtes débutant, commencez donc par des espèces communes, plus faciles à trouver, comme les renards roux, les blaireaux ou les chevreuils en France, les cerf en Ecosse, les chouettes, les rennes ou les Élans en Scandinavie, ou encore les renards polaires et les baleines en Islande.
Quel équipement pour observer des animaux sauvages ?
Le premier équipement dont vous aurez besoin pour trouver et observer des animaux sauvages est vos yeux! Mais si vous voulez apprécier les détails d’un animal et maximiser vos chances de rester discret, voici l’équipement dont vous aurez besoin :
Une paire de jumelles, l’indispensable pour l’observation d’animaux sauvages
Avec une paire de jumelles, vous vous ouvrez à un nouveau monde! Vous pouvez vous cacher derrière un arbre, un rocher au sommet d’une colline ou un buisson dans une haie, et regarder ce qui se passe autour de vous. Avec une bonne paire de jumelles d’observation animalière, vous pouvez voir à 100 mètres comme si vous étiez à côté de l’animal.
Les jumelles sont fortement recommandées. Ainsi, vous n’aurez pas besoin de vous approcher pour observer, ce qui garantit la tranquillité des animaux. C’est aussi la garantie pour vous d’observer les comportements animaux sans interagir avec eux.
J’utilise personnellement une paire de jumelles Nikon Prostaff p7 10X42, un modèle que je vous recommande chaudement pour son large champ visuel et ses performances en basse lumière.
Un filet de camouflage
Le filet de camouflage est l’accessoire parfait pour être discret en pleine nature. Certes, certains filets sont volumineux, peu pratiques à transporter, surtout pour un voyage à l’étranger. Mais vous trouverez dans toutes les boutiques de surplus militaires des écharpes de camouflages. Plus petites que les filets, elles peuvent être enroulées autour du cou et utilisées pour se camoufler lorsque l’occasion se présente.
Un appareil photo
Vous pouvez tout à fait observer des animaux en forêt et garder ces souvenirs pour vous. Faire des photos n’est pas une nécessité. Mais si vous souhaitez le faire, alors il faudra investir dans du matériel photographique, et le budget est conséquent!
Avant toute chose, il vous faudra un appareil photo. Le modèle importe peu, à partir du moment où il offre la possibilité de changer d’objectifs. Il existe aujourd’hui des appareils photo mirrorless (sans miroir). Ces boitiers sont parfaitement silencieux, donc parfaits pour la photographie animalière. Par contre, ce sont des appareils photo entièrement électroniques, y compris pour le viseur, ce qui implique une importante consommation de batterie. Autrement, vous pouvez opter pour un reflex dont la batterie tient beaucoup plus longtemps.
Ensuite, un téléobjectif sera nécessaire. Comptez entre 300mm et 600mm de longueur focale en fonction des espèces que vous souhaitez photographier. Les marques Sigma et Tamron proposent des zoom très performant à des budgets beaucoup plus modestes que les grandes marques comme Nikon ou Canon. J’utilise personnellement le Tamron SP 150-600mm F/5-6.3 Di VC USD G2 et je trouve que le rapport qualité prix est imbattable.
Enfin, il vous faudra prévoir un petit budget pour les accessoires, une ou deux batteries supplémentaires et des cartes mémoire pour stocker vos photos.
Où aller pour observer des animaux sauvages ?
Trouver l’habitat d’un animal est certainement la chose la plus difficile. La première chose que vous devez faire est de vous renseigner sur l’animal que vous souhaitez observer, son habitat, ses habitudes, son régime alimentaire …
Vous pouvez aussi vous renseigner sur la région où vous comptez voyager pour savoir quels écosystèmes la composent et quels animaux y vivent. Voyons donc les endroits où vous avez le plus de chance de faire des observations.
Les forêts
Refuge de centaines de milliers d’espèces, les forêts sont l’habitat idéal pour observer des animaux. En fonction des pays où vous voyagez, renseignez-vous sur les forêts, leurs particularités, les espèces qui y vivent, cela en va également de votre sécurité.
Par exemple, vous pouvez observer des ours dans les forêts de Roumanie ou de Slovénie, mais vous devez aussi vous protéger d’un éventuel accident. Un peu de documentation vous aidera à savoir ce qu’il faut faire (ou pas) en présence d’un ours.
Les forêts sont un refuge aussi bien pour les mammifères que pour les oiseaux ou les insectes. C’est là que vous pourrez observer des chouettes et des hiboux, des pics épeiche ou des pics noirs, des blaireaux ou des martres, ou encore des cerfs élaphes pendant la période du brame du cerf.
Les prés
Les prés et les bocages sont l’endroit idéal pour observer les animaux qui ont été favorisés par l’activité humaine. En effet, si l’humain est responsable d’une grande vague d’extinction de la biodiversité, il a aussi, par son activité agricole notamment, favorisé certaines espèces qui ont su s’adapter.
Par exemple, c’est dans les prés que les renards viennent muloter (chasser les mulots et les campagnols), que les chevreuils viennent se nourrir ou que les hermines chassent.
Il est assez facile d’observer des animaux dans un pré. Il suffit de se poster en lisière de bois, ou dans une haie en fin de journée ou au crépuscule, et de ne plus bouger. Vous avez alors de grandes chances de voir passer un sanglier, un chevreuil ou un renard.
L’océan
L’océan est riche en biodiversité. Si la majorité des espèces ne peuvent êtres observées que dans le cadre d’une plongée sous-marine, certains mammifères marins sortent de l’eau, et sont donc visibles depuis la côte ou un bateau. Je citerai comme exemple les baleines, les phoques ou les loutres de mer.
Pour observer des baleines, l’idéal est d’être sur un bateau. Si vous voyagez beaucoup, vous avez peut-être croisé des entreprises qui proposent du whale watching (observation de baleines). Je vous déconseille de faire appel à ce genre de pratique, car les baleines sont souvent harcelées.
L’idéal pour observer les baleines est de prendre un ferry quelconque et d’ouvrir grand les yeux! Vous pourrez ainsi les voir sans les stresser.
En Europe, c’est sur les côtes norvégiennes et islandaise qu’il est le plus facile d’observer des baleines.
D’autres mammifères marins sont plus faciles à croiser. Les phoques communs et les phoques gris sont présents sur toutes les côtes européennes, en France, d’Irlande, d’Écosse …
En Ecosse, il est même possible d’observer des loutres de mer. Je vous recommande les Orcades, des îles au nord de l’Écosse, pour ce type d’observation.
La montagne
La montagne est l’habitat de certaines espèces qui s’y sont réfugiées ou qui y ont toujours évolué. Certains animaux sont très faciles à observer, le tout est d’avoir la condition physique pour randonner en montagne.
Les animaux de montagne les plus communs sont les bouquetins, les chamois ou encore les marmottes. En France, vous pouvez très facilement les observer dans les Alpes. Ces animaux sont très peu farouches, mais encore une fois, ce n’est pas une raison pour ne pas prendre de précaution. Garder ses distances est toujours une bonne idée !
Dans les montagnes de Suède ou de Norvège, vous pouvez rencontrer des rennes, certaines espèces de chouettes (comme la chouette Lapone ou la chouette épervière), beaucoup d’espèces d’oiseaux de toundra comme le mythique pluvier doré de le chant résonne dans les montagnes.
Dans les montagnes d’Écosse, les cerfs rouges sont communs, tout comme les lièvres variables.
Enfin, les montagnes de certains pays de l’est de l’Europe comme la Slovénie ou la Roumanie sont l’habitat des ours et des loups.
La toundra
La toundra représente 6% des terres émergées de la planète. Ce sont de vastes étendues où la vie est extrême. Ces territoires se trouvent en Arctique, en Antarctique et à partir d’une certaine altitude en haute montagne.
Les toundras de Scandinavie et d’Islande sont particulièrement riches en faune. En Islande, vous pouvez y observer l’emblématique renard polaire, de grands troupeaux de rennes sauvages ou d’élevage, ou encore la fascinante chouette harfang des neiges.
Plus loin au nord, sur l’île de Spitzberg, vous pouvez aussi observer des ours polaires, des sternes arctiques, des morses ou des bœufs musqués. Attention toutefois, la présence d’ours polaires rendent ces derniers territoires très dangereux pour l’humain. Vous ne pouvez vous y rendre que dans le cadre d’un voyage organisé.
Votre jardin
Si vous avez cette chance, alors vous pouvez commencer par observer les animaux du jardin. Passereaux, hérissons, fouines, campagnols, et parfois même renards et blaireaux, vous seriez étonné de connaître le monde qui vit dans votre jardin, de jour comme de nuit.
Pour les oiseaux, vous pouvez mettre en place une mangeoire. Ils seront nombreux à venir s’y nourrir, surtout en hiver quand la nourriture se fait rare. Attention toutefois à ne pas les rendre dépendants de vous et arrêter ensuite.
Les oiseaux les plus communs dans les jardins sont les mésanges (bleu, charbonnière, noire, nonette …), le pics épeiche, le gros bec casse noyaux, le rouge-gorge, le merle noire, les moineaux, le pinson des arbres ou encore le chardonneret élégant.
Si en plus vous voulez faire des photos, alors vous pouvez construire un petit affût. Un filet de camouflage et quelques pinces à linge peuvent suffire à construire un petit abri.
Quand observer des animaux libres et sauvages?
Outre les lieux pour l’observation d’animaux sauvages, le timing est important! Deux choses sont à prendre compte :
- A quelle saison observer un animal : la vie des animaux est différente d’une saison à l’autre. Il est par exemple inutile de chercher à observer des hérissons lorsqu’ils hibernent.
- A quel moment de la journée : certains animaux sont nocturnes, d’autres diurnes ou crépusculaire, cette information est primordiale si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté!
La meilleure saison pour l’observation animalière
Vous l’aurez compris, il n’y a pas de meilleure saison commune à toutes les espèces, vous allez devoir vous documenter sur l’animal que vous voulez voir. Pour vous donner une idée, voici quelques exemples de saisons propices à l’observation de certains animaux :
- Les renards roux : ils sont très actifs durant la saison des amours (de mi décembre à mi février), et lorsqu’ils doivent nourrir leurs petits (de mi-avril à juillet). En automne ils réduisent considérablement leur activité, ils sont alors difficiles à voir.
- Les blaireaux : ils sont exclusivement nocturnes, sauf au début de l’été, autour du 21 juin, lorsque les nuits sont trop courtes. Vous pouvez alors observer des blaireaux tôt le matin et en toute fin de journée.
- Les chevreuils : ils sont faciles à observer, mais la pression de la chasse les pousse à se réfugier en forêt durant la saison de chasse. Hors saison de chasse, c’est dans les prés que l’observation est la plus facile.
- Les oiseaux migrateurs : les hirondelles, les guêpiers d’Europe ou les cigognes sont des oiseaux migrateurs. Il est inutile de chercher à les observer lorsqu’ils sont en Afrique. Partez plutôt à leur recherche au printemps.
- Les baleines en Europe : En Islande ou en Norvège, les baleines à bosse, les baleines de Minke ou les orques sont beaucoup plus faciles à observer au printemps et en été, jusqu’au mois de septembre.
- Les cervidés : Le meilleur moment pour observer des cerf en France ou en Europe est durant la saison des amours : le brame du cerf. En fonction des régions, cette période va de mi septembre à mi octobre.
Observer des animaux de jour
Si la lumière vous aide à y voir clair lorsque vous cherchez des animaux sauvages, elle est aussi le moment où les animaux se cachent le plus. Face à l’activité humaine, les animaux se sont adaptés. En effet, leur cycle est souvent l’inverse du nôtre. Ils sont actifs lorsque nous dormons, et se reposent lorsque nous entrons en activité.
Les animaux actifs de jour le sont surtout au crépuscule, au début ou en fin de journée. Mais il y a des exceptions : par exemple l’été, leur activité augmente en journée. Dans tous les cas, partez en expédition tôt le matin et en fin de journée pour augmenter vos chances de faire des observations. Ce sont aussi des moments de belle lumière, propices aux photos.
Observer des animaux la nuit
La nuit, la nature foisonne d’activité. Les animaux se sentent en sécurité et sortent de leurs terriers ou cachettes pour se nourrir. Si vous n’avez pas peur d’affronter l’obscurité, alors l’observation d’animaux de nuit est une expérience très enrichissante. Privilégiez toutefois les soirs de lune pour avoir un minimum de lumière.
Les animaux nocturnes comme les chouettes ou les hiboux sont très faciles à trouver de nuit. Il suffit de suivre leurs cris. Ils sont aussi moins craintifs, car dans leur élément. Vous pouvez prévoir une lampe frontale mais attention à ne pas en abuser et déranger les animaux. Je vous conseille plutôt les soirs de pleine lune. Une fois vos yeux habitués à l’obscurité vous y verrez plus clair!
Enfin, la nuit, les animaux peuvent s’approcher des habitations dans leur quête de nourriture. Si vous êtes en voyage, et que vous logez dans une auberge à la campagne, n’hésitez pas à faire une petite balade nocturne en ouvrant grand vos oreilles, vous pourriez avoir d’agréables surprises et découvrir la faune locale.
Quelques conseils pour prendre des photos d’animaux sauvages
Photographe animalier est un métier qui allie la photographie au naturalisme. S’il est certain que vous n’allez pas devenir photographe animalier en un jour, ni même en une semaine, je peux néanmoins vous donner quelques conseils pour prendre des photos d’animaux et garder des souvenirs de vos observations.
Utiliser un trépied
L’un des principaux problèmes de la photographie animalière, notamment si vous utilisez un téléobjectif, c’est de stabiliser votre matériel. En effet, les mouvements que vous pouvez faire lors de la prise de vue provoquent d’importants flous sur vos photos. Fixer l’appareil photo sur un trépied permet de régler ce problème.
Plus votre matériel photo est lourd, plus l’utilisation d’un trépied est importante.
Faire la mise aux points sur les yeux
La mise au point doit toujours être faite sur les yeux de l’animal que vous photographiez. On n’y pense pas forcément lors de la prise de vue, mais si la patte de l’animal est nette, et que les yeux sont flous, il y a des chances que vous soyez déçu du résultat. Pensez donc à toujours positionner le collimateur (le petit cercle ou carré dans votre viseur) sur l’œil de l’animal.
Utiliser une vitesse d’obturation élevée
Si vous maîtrisez les réglages en photographie, alors je vous conseille d’utiliser une vitesse d’obturation la plus élevée possible. Plus la vitesse est élevée, moins vous risquez de flou de mouvement. Dans la cas contraire, vous n’avez d’autre choix que d’utiliser le mode auto.
Être silencieux
Pour photographier un animal sauvage, il faut être parfaitement silencieux. En effet, la majorité des espèces ont une ouïe beaucoup plus développée que la nôtre. Ils sont capables d’entendre le moindre froissement de tissu. Évitez donc les vêtements qui font du bruit et limitez vos mouvements.
Être patient, attendre le bon moment
On a tendance à se précipiter, à vouloir faire une photo dès qu’on voit un animal sauvage. Mais je vous conseille de prendre votre temps, d’attendre le bon moment. Parfois, l’animal va s’approcher de votre position, se mettre à chasser, ou adopter un comportement intéressant. Si vous vous précipitez, vous risquez de l’effaroucher et, au final, de ne pas faire de photo, ni d’avoir profité du moment.
Être patient, c’est aussi savoir profiter du moment pour soi. Observez, faites le plein d’images et de souvenirs pour vous. Être dans la nature c’est d’abord une expérience personnelle, même si vous avez le désir de la partager.
Prévoir une petite laine
En tant que photographe animalier, je peux vous dire qu’il n’y a rien de pire que de devoir patienter, attendre un événement, qu’un animal passe, en ayant froid. C’est le genre d’oubli qui peut vous pousser à rentrer chez vous, alors votre envie est de rester là, à profiter du moment. Prévoyez donc le bon équipement et de bons vêtements. Une petite laine, des gants, une paire de chaussettes en mérinos, tout ce qui peut vous réchauffer est bon à garder dans votre sac à dos.
En plus de ces quelques conseils, vous pouvez faire un stage d’observation d’animaux avec un photographe animalier. Ça vous aidera à vous familiariser avec la discipline et à comprendre les précautions à prendre pour limiter le dérangement.
Conclusion
Observer des animaux sauvages est une histoire de passion. Elle doit d’abord être respectueuse, éthique, modérée. Gardez à l’esprit que la faune est sensible, que les difficultés rencontrées sont déjà importantes. Observer des animaux durant un voyage ne vous dispense pas de ces précautions.
Avec tous ces conseils, vous allez pouvoir avancer dans votre quête, et faire du tourisme différemment. Si cet article vous a été utile, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux. Le seul moyen de nous faire connaître est le bouche à oreille et vous pouvez y contribuer!